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La corruption, mal endémique

Le président Arzu a destitué en septembre le vice-ministre de l'Intérieur, le général vice-ministre de la Défense et huit autres officiers supérieurs, ainsi que seize responsables de la Police nationale, quatre policiers, onze administrateurs des douanes, un juge et de nombreux fonctionnaires pour leur participation à un réseau de corruption, de contrebande et de fuites de capitaux. Ce scandale touche aussi la presse, des entrepreneurs et les partis politiques. Fin septembre, on a appris que Alfonso Portillo, ancien candidat à la présidence du FRG (Front républicain guatémaltèque), parti dirigé par Rios Montt, avait reçu de l'argent du chef de ce réseau (de 300 000 à 1,5 million de dollars). En outre, la DCG (Démocratie chrétienne guatémaltèque) et le MAS (Mouvement d'action solidaire), partis respectifs des anciens présidents Vinicio Cerezo et Jorge Serrano, et le FUN (Front d'unité nationale) du général Hector Granajo ont admis avoir reçu de l'« argent sale ». En fait tous les anciens présidents du Guatemala encore en vie et tous ceux qui gravitaient dans leur entourage sont touchés par ce scandale. Ce réseau de corruption aurait réussi à faire échapper aux impôts plus de 2,68 milliards de dollars au cours des quinze dernières années.


Volcans, numéro 24/numéro 9

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