Lexicalisation as a remedy ?

The lexicalisation movement is well taken, but probably must be much more radical. Lexicon should have priority over syntax.

Syntax ought to be generated by compiling the lexicon.

Now this must be explained. Tesnière nous rappelle qu'il y a les mots pleins et les mots vides. Les mots vides (alors, si, tout, un, le, qui, que, à, de, etc) sont des marqueurs de syntaxe. Les mots pleins n'ont pas de combinatoire propre autre que celle liée à leur classe lexicale. Donc en gros les grammaires utilisent les mots pleins comme terminaux et les classes lexicales comme non-terminaux.

La lexicalisation des expressions idiomatiques déplace le compromis en augmentant les classes et donc les non-terminaux.

Alors on invente les familles, les super-familles, etc.

La lexicalisation des co-locations est schizophrénique.

© Gérard Huet 2006 Top | MPRI fr | MPRI en | Previous | Next |