GeneWeb |
GeneWeb, logiciel libre avec Licence GNU, est disponible pour Unix, Windows et Mac (OS X).
Auteur: Daniel de Rauglaudre
Ingénieur de Recherche
INRIA - Domaine de Voluceau - Rocquencourt
78153 Le Chesnay Cedex - France
Les points forts de GeneWeb sont les suivants:
Si vous avez installé GeneWeb dans votre ordinateur, ou si vous voulez savoir "comment ça marche", voyez le mode d'emploi.
Si vous avez déjà navigué sur le Web, vous n'avez pas besoin d'apprendre à vous servir GeneWeb: cliquez sur les textes, les boutons, remplissez des zones, allez en avant, en arrière, enregistrez dans vos "pages préférées", changez la taille des pages, utilisez une ou plusieurs pages, etc.
Mais le fait d'utiliser un navigateur Web ne vous oblige pas à vous connecter sur le réseau. Vous pouvez utiliser GeneWeb de deux façons:
Vous n'avez donc pas de problème d'encombrement disque. Vos données sont enregistrées sous une forme compacte, lisible par GeneWeb, et celui-ci ne fabriquera pas de fichiers contenant vos pages, même si vous restez trois heures à l'utiliser.
Voici un exemple de la page personnelle de Juan Carlos, roi d'Espagne, empruntée à ma propre base de données. Quand on utilise GeneWeb, les zones en bleu sont cliquables pour aller vers d'autres pages personnelles ou d'autres sortes de pages:
L'âge de la personne, indiqué sur sa fiche, est calculé automatiquement en fonction de la date d'aujourd'hui. Ce n'est pas le cas pour cet exemple, qui est figé dans cette documentation, mais quand on utilise GeneWeb, c'est ainsi.
Et, en prime, le jour de son anniversaire, un petit message sympathique s'affiche.
Un lien de parenté entre deux personnes, c'est un ancêtre commun. Il peut y en avoir plusieurs, et pour un même ancêtre, plusieurs branches de différentes longueurs. GeneWeb vous dit quels sont ces ancêtres communs et combien il y a de branches pour chaque longueur. Il vous dit comment s'appelle cette parenté: c'est le frère, la soeur, la grand-tante, l'ancêtre à 15 générations, etc.
On peut alors afficher le détail d'une des branches de parenté. Voici, par exemple, un lien de parenté entre Juan Carlos et le prince Charles:
La consanguinité entre deux personnes se calcule à partir de leurs liens de parenté. Entre frères et soeurs, elle est de 25%, ce qui est important, et n'est plus que 6.25% entre cousins germains. La combinaison des différents liens de parenté entre deux personnes conduit à des calculs très complexes, impossibles à faire à la main. GeneWeb fait ce calcul pour vous.
Il est ainsi possible de comprendre les problèmes de consanguinité connus de personnes célèbres. Ainsi Charles II, dernier roi d'Espagne de la maison de Habsbourg.: ses parents n'étaient pas frères et soeurs, "juste" oncle et nièce, mais l'accumulation de mariages dans la même famille a conduit à une consanguinité supérieure à celle qu'auraient des frères et soeurs. Remarquez la ligne Consanguinité dans la page:
Il y a peu de logiciels sachant faire ce genre de calcul. Il suppose la manipulation de nombres gigantesques et des méthodes de calcul spécifiques et très efficaces.
Ainsi, nous avons déterminé que Juan Carlos descendait de Charlemagne par un milliard de branches, passant par 4000 personnes: GeneWeb fait ce calcul en quelques secondes. Notez que leur consanguinité mutuelle est négligeable, malgré ce milliard: cela parait beaucoup mais, à cette distance (51 générations pour les branches les plus longues), il y a au total 2 millions de milliards de branches.
Voici par exemple la même fiche Juan Carlos en version anglaise:
Si vous voulez, vous pouvez ajouter vous-même d'autres langues, en traduisant la page d'accueil (ce qui est rapide) et le lexique (ce qui prendra plus de temps).
En outre, si la traduction de tel ou tel terme ne vous plait pas, il vous est tout à fait possible de la changer.
Parfois, la version d'un nom d'une personne dans une langue étrangère va fonctionner. Par exemple, pour trouver Juan Carlos, les entrées suivantes sont acceptées:
Notez que ceci ne fonctionne pas toujours. Il est des cas où l'ambigüité est trop grande ou que votre orthographe diffère trop de celle de la personne.
Il est possible de chercher une femme par son nom de jeune fille ou par son nom de femme mariée.
S'il y a des titres de noblesse, on peut substituer le nom de famille par le lieu d'un titre de la personne ou de ses parents. Ainsi, Juan Carlos, roi d'Espagne peut être accédé par:
Bien entendu, si vous fonctionnez en service Web, vous ne voulez peut-être pas que n'importe qui puisse modifier vos données. Pour cela, il est possible de limite l'accès à votre base par un mot de passe "sorcier", que vous ne communiquerez qu'aux personnes de votre choix. Ce mot de passe est modifiable à tout moment, sur simple édition d'un fichier.
Les personnes connaissant le mot de passe pourront alors faire des modifications, même si elles sont à l'autre bout du monde.
Voici un exemple de page de mise-à-jour d'une personne. Dans la vraie situation, il faut remplir ou modifier les champs que l'on désire, et cliquer sur le bouton "Ok" en fin de formulaire. Ici, cela n'a pas d'action puisque ce n'est qu'une documentation:
D'autre part, vous voulez peut-être que les informations personnelles des personnes encore vivantes soient cachées. Un autre mot de passe, "ami", permet l'accès aux informations des personnes nées ou décédées depuis moins d'un siècle.
Ce second mot de passe, vous le communiquerez aux personnes dont vous estimez qu'elles peuvent connaître les informations personnelles, sans pour autant leur donner le droit de faire des modifications.
Vous pouvez aussi fabriquer des pages secondaires contenant des informations particulières sur telle ou telle personne de la base, avec un lien direct sur sa fiche personnelle ou sur sa parenté avec telle autre personne de la base.
Ces indications ne sont affichées que si l'éventuel mot de passe protégeant les informations a été fourni.
Il est possible d'afficher des images dans les fiches personnelles.
Il n'y a pas de limite pour la taille d'une base. Des bases plus grosses vont simplement consommer plus de mémoire.
Un seul service est suffisant pour gérer plusieurs bases. Il n'est pas nécessaire d'en lancer autant qu'il y a de bases, et il n'est pas besoin de le relancer quand on modifie une base ou quand on en ajoute une nouvelle.
Inversement, on peut recréer un fichier GEDCOM à partir d'une base GeneWeb.
GeneWeb est ce qu'on appelle un "démon" (dans le monde Unix). C'est un programme qui passe le plus clair de son temps à attendre qu'on lui envoie des requêtes. Le programme affiche en permanence la trace des requêtes demandées.
GeneWeb n'utilise pas d'applet, de Java ni de Java script, juste du simple HTML. Tout le calcul est fait sur l'ordinateur serveur.
Il est écrit en OCaml, langage de programmation développé au Projet Cristal de l' INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et Automatique)
Il tourne actuellement sous le système Unix, sous Windows et sous Mac (OS X).
Les versions Unix et MacOS X ont quelques possibilités que la version Windows n'a pas:
Les accès des robots sont déconnectés, ce qui est nécessaire, car le nombre de pages potentielles est gigantesque, voire infini.
Le programme a actuellement environ 44000 lignes de code OCaml et HTML, y compris les différents utilitaires fournis (documentation non comprise). Il utilise son propre système de gestion de bases de données.
L'algorithme de calcul de consanguinité et de parenté est dû à Didier Rémy.
La mise à jour des données peut se faire en ligne, par le navigateur, mais aussi en éditant des fichiers sources en ASCII. Deux utilitaires sont fournis: l'un reconstruisant une base à partir de fichiers sources, l'autre faisant l'opération inverse, à savoir reconstruire les fichiers sources à partir d'une base, en y incluant les modifications éventuellement faites en ligne.